2° rencontre de Move-On Magazine avec Claire Gadroit, cheffe d’orchestre du Rezo des Fondus.
Est-ce que les Haut-Savoyards sont vraiment des Fondus ?
Nous avons commencé sur le Grand Annecy et les Aravis pour nous déployer ensuite sur le territoire de la Haute-Savoie.
Ce qui signifie que ça fonctionne déjà sur le périmètre actuel.
Bien au-delà de ce qu’on imaginait. Nous sommes en train de développer de nouveaux formats pour coller au plus près des besoins, des préoccupations ; nous sommes en train de sonder, d’écouter ce que les membres du Rezo ont envie de vivre.
C’est la dimension humaine qui ressortait de notre premier entretien, peu après le lancement du Rezo.
L’humain est au cœur de tout. Nous en parlions ce matin avec Marion, du « Poulailler ». Nous allons lancer un événement qui s’appelle « Les parenthèses des Fondus » pour mettre en avant les talents. Nous nous sommes rendu compte grâce au Rezo qu’il y a une très grande quantité de gens qui font des choses incroyables. C’est en prenant conscience de cette richesse que nous avons décidé de créer un format pour les mettre en lumière tous ensemble, les faire se rencontrer, partager leur expérience car beaucoup sont méconnus et isolés.
Est-ce que les Haut-Savoyards sont vraiment des Fondus ?
Nous avons commencé sur le Grand Annecy et les Aravis pour nous déployer ensuite sur le territoire de la Haute-Savoie.
Ce qui signifie que ça fonctionne déjà sur le périmètre actuel.
Bien au-delà de ce qu’on imaginait. Nous sommes en train de développer de nouveaux formats pour coller au plus près des besoins, des préoccupations ; nous sommes en train de sonder, d’écouter ce que les membres du Rezo ont envie de vivre.
C’est la dimension humaine qui ressortait de notre premier entretien, peu après le lancement du Rezo.
L’humain est au cœur de tout. Nous en parlions ce matin avec Marion, du « Poulailler ». Nous allons lancer un événement qui s’appelle « Les parenthèses des Fondus » pour mettre en avant les talents. Nous nous sommes rendu compte grâce au Rezo qu’il y a une très grande quantité de gens qui font des choses incroyables. C’est en prenant conscience de cette richesse que nous avons décidé de créer un format pour les mettre en lumière tous ensemble, les faire se rencontrer, partager leur expérience car beaucoup sont méconnus et isolés.
Le Rezo est un révélateur qui amplifie les liens et les talents.
On nous dit beaucoup que le Rezo est utile, qu’il permet de créer des synergies, de trouver des collaborations, des associations, des idées qui permettent des concrétisations.
Vous avez travaillé à ce type de maillage côté suisse. Voyez-vous des différences avec le fonctionnement haut-savoyard ?
En Suisse romande on fonctionnait avec des contrats mais il suffisait que les gens s’engagent pour qu’ils aillent au bout de leur engagement, sans aucune mauvaise surprise. Sur les 1500 conférenciers en huit ans, aucun n’a fait défaut.
Ici, certains préviennent au dernier moment, ils ont un autre engagement… c’est une autre culture à laquelle je me réhabitue.
On peut espérer que le développement du Rezo va changer ce mode de fonctionnement.
Oui, même si ce que je signale a été très marginal. En réalité nous partageons la même langue avec la Suisse romande, mais les mentalités sont très différentes, ce qui me convient parfaitement.
On nous dit beaucoup que le Rezo est utile, qu’il permet de créer des synergies, de trouver des collaborations, des associations, des idées qui permettent des concrétisations.
Vous avez travaillé à ce type de maillage côté suisse. Voyez-vous des différences avec le fonctionnement haut-savoyard ?
En Suisse romande on fonctionnait avec des contrats mais il suffisait que les gens s’engagent pour qu’ils aillent au bout de leur engagement, sans aucune mauvaise surprise. Sur les 1500 conférenciers en huit ans, aucun n’a fait défaut.
Ici, certains préviennent au dernier moment, ils ont un autre engagement… c’est une autre culture à laquelle je me réhabitue.
On peut espérer que le développement du Rezo va changer ce mode de fonctionnement.
Oui, même si ce que je signale a été très marginal. En réalité nous partageons la même langue avec la Suisse romande, mais les mentalités sont très différentes, ce qui me convient parfaitement.
Actuellement les gens naviguent entre la mondialisation et le repli sur soi. Le Rezo permet de revenir au territoire sous la forme d’une ouverture et non d’un repli. De manière dynamique.
Notre retour au local est parfaitement affiché. C’est une façon de répondre aux défis futurs qui concernent les emplois de nos enfants demain, l’écologie, le retour au bon sens.
Ce qui se passe avec le coronavirus est très intéressant et montre qu’il n’est pas bon de tout délocaliser. On se retrouve démuni face à ce genre de crises qui risquent de se développer davantage avec les mutations actuelles. Ce n’est pas du protectionnisme mais du bon sens qui consiste à préserver nos savoir-faire locaux, ceux de nos entreprises.
Le Rezo contribue à développer l’économie de manière intelligente et humaine, en prenant en compte d’autres paramètres que le seul bénéfice.
Nous mettons en lumière le fait que le rapport des individus au travail a changé. On souhaite réussir sa vie plutôt que réussir dans la vie. On crée une entreprise pour gagner de l’argent, bien sûr, mais aussi pour avoir un impact social et environnemental positif. Les gens sont convaincus de l’existence et de l’impact de ces mutations mais ne savent pas comment faire. C’est pourquoi Le Rezo accompagne cette évolution. Nous avons beaucoup de laboratoires d’entreprises pour cette raison. De nombreux cadres nous confient que Le Rezo leur apporte de l’inspiration nécessaire à ce changement, qu’il les aide à répondre à l’exigence d’une dimension plus personnelle qui fasse sens dans leur travail. Nous suscitons une émulation et de l’entraide.
Et les femmes dans Le Rezo ?
Nous sommes quasiment à égalité hommes/femmes. Je devais d’ailleurs participer à une table ronde « Femmes de territoire » au SIMODEC qui a été annulé.
On me demande souvent en quoi l’entrepreneuriat au féminin est différent. Je ne vois aucune différence. C’est d’ailleurs dans cet esprit qu’a été ouvert Le Rézo, il n’y aura jamais d’événement cent pour cent féminin. A organiser des événements réservés aux femmes, on crée le sujet et on continue d’appuyer sur cette disparité.
Notre retour au local est parfaitement affiché. C’est une façon de répondre aux défis futurs qui concernent les emplois de nos enfants demain, l’écologie, le retour au bon sens.
Ce qui se passe avec le coronavirus est très intéressant et montre qu’il n’est pas bon de tout délocaliser. On se retrouve démuni face à ce genre de crises qui risquent de se développer davantage avec les mutations actuelles. Ce n’est pas du protectionnisme mais du bon sens qui consiste à préserver nos savoir-faire locaux, ceux de nos entreprises.
Le Rezo contribue à développer l’économie de manière intelligente et humaine, en prenant en compte d’autres paramètres que le seul bénéfice.
Nous mettons en lumière le fait que le rapport des individus au travail a changé. On souhaite réussir sa vie plutôt que réussir dans la vie. On crée une entreprise pour gagner de l’argent, bien sûr, mais aussi pour avoir un impact social et environnemental positif. Les gens sont convaincus de l’existence et de l’impact de ces mutations mais ne savent pas comment faire. C’est pourquoi Le Rezo accompagne cette évolution. Nous avons beaucoup de laboratoires d’entreprises pour cette raison. De nombreux cadres nous confient que Le Rezo leur apporte de l’inspiration nécessaire à ce changement, qu’il les aide à répondre à l’exigence d’une dimension plus personnelle qui fasse sens dans leur travail. Nous suscitons une émulation et de l’entraide.
Et les femmes dans Le Rezo ?
Nous sommes quasiment à égalité hommes/femmes. Je devais d’ailleurs participer à une table ronde « Femmes de territoire » au SIMODEC qui a été annulé.
On me demande souvent en quoi l’entrepreneuriat au féminin est différent. Je ne vois aucune différence. C’est d’ailleurs dans cet esprit qu’a été ouvert Le Rézo, il n’y aura jamais d’événement cent pour cent féminin. A organiser des événements réservés aux femmes, on crée le sujet et on continue d’appuyer sur cette disparité.
Articles similaires...
-
Défi Eurostop, une compétition hors du commun destinée aux étudiants
-
Mont-Blanc Industries, un réseau d’entreprises qui repose sur des valeurs concrètement partagées
-
Parenthèses du Rezo des Fondus prochainement au Château de Menthon
-
Le REZO des FONDUS, un « laboratoire de contamination positive »
-
REZO DES FONDUS ?!
On retrouve la notion de complémentarité que Le Rézo développe, c’est logique.
Il faut privilégier le savoir être par rapport au savoir faire. Le deuxième s’acquiert, le premier est plus profond.
Le Rezo va s’étendre géographiquement…
Nous allons aussi de plus en plus co-construire la démarche avec nos membres, les sonder avec Les Parenthèses qui répondent aux attentes que nos membres ont exprimées. Ce sera un format vraiment participatif. Les thématiques de conférences colleront au plus près des besoins. Le format d’entraide des pique-niques marche très fort, nous allons en organiser davantage, dans d’autres lieux. Il y a toujours le développement social en réseau informatique mais nous y prenons notre temps, ce qui peut paraître antinomique dans le monde pressé de l’entrepreneuriat. Nous écoutons et développons en fonction des retours. Nous avons 800 membres sur l’application mobile mais nous les sondons pour savoir comment procéder avec eux afin de proposer un outil dont ils se serviront réellement parce que ce sera novateur et utile.
Le Rezo existe depuis sept mois, à travers quatre types de services : le média, les événements, le réseau social et Les Fondus ont du talent. Ce sont les événements qui marchent très fort.
L’essentiel est de se rencontrer.
Une conversation avec Claire constitue une vraie rencontre parce qu’elle sait quel axe suivre tout en gardant une qualité d’écoute et une curiosité qui permettent un véritable échange.
Esprit de rencontre et d’aventure.
Il faut privilégier le savoir être par rapport au savoir faire. Le deuxième s’acquiert, le premier est plus profond.
Le Rezo va s’étendre géographiquement…
Nous allons aussi de plus en plus co-construire la démarche avec nos membres, les sonder avec Les Parenthèses qui répondent aux attentes que nos membres ont exprimées. Ce sera un format vraiment participatif. Les thématiques de conférences colleront au plus près des besoins. Le format d’entraide des pique-niques marche très fort, nous allons en organiser davantage, dans d’autres lieux. Il y a toujours le développement social en réseau informatique mais nous y prenons notre temps, ce qui peut paraître antinomique dans le monde pressé de l’entrepreneuriat. Nous écoutons et développons en fonction des retours. Nous avons 800 membres sur l’application mobile mais nous les sondons pour savoir comment procéder avec eux afin de proposer un outil dont ils se serviront réellement parce que ce sera novateur et utile.
Le Rezo existe depuis sept mois, à travers quatre types de services : le média, les événements, le réseau social et Les Fondus ont du talent. Ce sont les événements qui marchent très fort.
L’essentiel est de se rencontrer.
Une conversation avec Claire constitue une vraie rencontre parce qu’elle sait quel axe suivre tout en gardant une qualité d’écoute et une curiosité qui permettent un véritable échange.
Esprit de rencontre et d’aventure.