Notre critique sur le film des jours meilleurs
On est allé voir des jours meilleurs. Dans ce film, rien n’est crié, tout est murmuré. Pourtant, chaque scène résonne avec une intensité rare. On y suit le chemin sinueux de femmes dont le regard vacille, dont les gestes trahissent un combat intérieur.
Elle s’appelle Suzanne. Elle pourrait être n’importe qui. Et son mal, insidieux, s’appelle dépendance. Autour d’elle, des visages familiers tentent de comprendre, de soutenir, de ne pas lâcher. Il y a Diane, dont la douleur affleure à chaque parole retenue. Alice, l’ombre inquiète d’une jeunesse qui s’interroge.
Au milieu de ces émotions brutes, Denis apparaît comme une figure stable, un roc apparemment solide, mais dont le désarroi face à l'inexorable transparaît dans ses tentatives maladroites. Tous gravitent autour d'un silence oppressant, d'un mal-être insidieux qui s'infiltre lentement, profondément, gangrenant les relations et les espoirs.
On ne sait pas tout de suite ce que l’on regarde. Au début, ce n’est qu’un drame intime, une tension flottante. Puis les indices s’assemblent. Les regards fuyants. Les verres qui s’accumulent. L’oubli qui gagne du terrain. Et alors, tout devient limpide. Ce n’est pas simplement un film. C’est un miroir. Un cri étouffé. Une plongée dans l’obscurité d’une vie qui vacille.
Le film explore avec une sensibilité remarquable les mécanismes de cette descente aux enfers, où la frontière entre le réconfort éphémère et l'abîme se fait de plus en plus floue, emprisonnant les protagonistes dans un cycle destructeur dont il semble impossible de s'échapper. Il offre ainsi une compréhension éclairante de la complexité de cette maladie et de la détresse silencieuse de celles qui en sont victimes.
Elle s’appelle Suzanne. Elle pourrait être n’importe qui. Et son mal, insidieux, s’appelle dépendance. Autour d’elle, des visages familiers tentent de comprendre, de soutenir, de ne pas lâcher. Il y a Diane, dont la douleur affleure à chaque parole retenue. Alice, l’ombre inquiète d’une jeunesse qui s’interroge.
Au milieu de ces émotions brutes, Denis apparaît comme une figure stable, un roc apparemment solide, mais dont le désarroi face à l'inexorable transparaît dans ses tentatives maladroites. Tous gravitent autour d'un silence oppressant, d'un mal-être insidieux qui s'infiltre lentement, profondément, gangrenant les relations et les espoirs.
On ne sait pas tout de suite ce que l’on regarde. Au début, ce n’est qu’un drame intime, une tension flottante. Puis les indices s’assemblent. Les regards fuyants. Les verres qui s’accumulent. L’oubli qui gagne du terrain. Et alors, tout devient limpide. Ce n’est pas simplement un film. C’est un miroir. Un cri étouffé. Une plongée dans l’obscurité d’une vie qui vacille.
Le film explore avec une sensibilité remarquable les mécanismes de cette descente aux enfers, où la frontière entre le réconfort éphémère et l'abîme se fait de plus en plus floue, emprisonnant les protagonistes dans un cycle destructeur dont il semble impossible de s'échapper. Il offre ainsi une compréhension éclairante de la complexité de cette maladie et de la détresse silencieuse de celles qui en sont victimes.
Bande Annonce du film Des jours meilleurs
Ce film, sortie le 23 avril au cinéma, dérange. Il reste. Parce qu’il dit l’indicible avec pudeur. Parce qu’il montre sans juger. Parce qu’il ose regarder l’alcoolisme en face, non comme un simple excès, mais comme une lente disparition de soi.
Et surtout, il est porté par des interprétations saisissantes : Valérie Bonneton, dans un rôle de composition tout en retenue, Michèle Laroque, d’une intensité rare, Sabrina Ouazani et Clovis Cornillac, tous rendant cette fresque humaine d’une justesse bouleversante.
Un film comme une confidence. Une blessure douce. Une vérité que l’on tait souvent… mais qui, ici, éclate avec une force inoubliable.
Il aborde ce qu’est la résilience. Car être résilient, c’est aussi retrouver le goût des autres, celui de la vie, et renouer avec une forme de légèreté, de joie possible. Il ouvre des portes. Il rend certains messages plus audibles, plus humains. Et surtout, il permet que ces femmes soient mieux entendues, mieux comprises notamment par leur entourage.
Et surtout, il est porté par des interprétations saisissantes : Valérie Bonneton, dans un rôle de composition tout en retenue, Michèle Laroque, d’une intensité rare, Sabrina Ouazani et Clovis Cornillac, tous rendant cette fresque humaine d’une justesse bouleversante.
Un film comme une confidence. Une blessure douce. Une vérité que l’on tait souvent… mais qui, ici, éclate avec une force inoubliable.
Il aborde ce qu’est la résilience. Car être résilient, c’est aussi retrouver le goût des autres, celui de la vie, et renouer avec une forme de légèreté, de joie possible. Il ouvre des portes. Il rend certains messages plus audibles, plus humains. Et surtout, il permet que ces femmes soient mieux entendues, mieux comprises notamment par leur entourage.
Les avis sur le film Des jours meilleurs
Capirex, Allô Ciné, Le 25 avril 2025
GyzmoCA Allô Ciné, le 29 avril 2025
Excellente surprise cinématographique que cette comédie Sociale qui aborde un sujet rarement évoqué au cinéma à savoir toutes les questions liées à l'alcoolisme , le déni , la solitude , la honte, la difficulté d'en sortir , les risques de rechute chez les Femmes ! Flirtant ponctuellement avec le documentaire via des inserts d’entretiens de patientes face caméra avec un psy , le film est porté par Valérie Bonneton , d'une justesse remarquable qui est ici dans un rôle à contre-emploi puisque c'est un registre où elle n'avait jusqu'ici pas eu l'occasion de s'exprimer !
GyzmoCA Allô Ciné, le 29 avril 2025
Des jours meilleurs est un film touchant qui plonge avec justesse dans l’univers peu représenté des femmes en cure de désintoxication pour alcoolisme. Porté par une interprétation bouleversante de Valérie Bonneton, dans le rôle d’une mère en pleine détresse après la perte de ses enfants, le film saisit par sa sincérité et sa justesse émotionnelle. Clovis Cornillac, fidèle à son style, incarne avec retenue et justesse un personnage qui apporte un équilibre et un vrai contrepoint à ces femmes en reconstruction. La première partie du film, centrée sur la cure, est prenante et immersive, grâce à un rythme soutenu et des scènes fortes. En revanche, la seconde partie, autour du rallye, paraît moins crédible et fait retomber l’intensité du récit. Cette rupture de ton nuit un peu à l’ensemble. Malgré ce léger faux pas, Des jours meilleurs reste un beau film, sensible et nécessaire, qui éclaire avec humanité le quotidien difficile des femmes alcooliques.
Synopsis du fil Des Jours meilleurs
Suite à un accident de voiture aux conséquences dramatiques, Suzanne se voit retirer la garde de ses trois enfants.
Face à cette perte immense, elle n'a d'autre option que d'intégrer un centre de désintoxication pour lutter contre son alcoolisme. Dès son arrivée, elle croise le chemin d'Alice et de Diane, deux femmes fortes aux personnalités affirmées.
C'est alors que Denis, un éducateur sportif plein de ressources, entre en scène avec une idée audacieuse : unir ces trois femmes autour d'un défi commun, la participation au redoutable rallye des Dunes, organisé au cœur du désert marocain.
Pour mener à bien cette entreprise hors du commun et souder cet équipage improbable, Denis devra faire preuve d'une patience infinie et d'une pédagogie à toute épreuve.
Face à cette perte immense, elle n'a d'autre option que d'intégrer un centre de désintoxication pour lutter contre son alcoolisme. Dès son arrivée, elle croise le chemin d'Alice et de Diane, deux femmes fortes aux personnalités affirmées.
C'est alors que Denis, un éducateur sportif plein de ressources, entre en scène avec une idée audacieuse : unir ces trois femmes autour d'un défi commun, la participation au redoutable rallye des Dunes, organisé au cœur du désert marocain.
Pour mener à bien cette entreprise hors du commun et souder cet équipage improbable, Denis devra faire preuve d'une patience infinie et d'une pédagogie à toute épreuve.
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