Faraj Suleiman
Faraj Suleiman est au piano.
Sur les rives du lac d’Annecy apparaissent des caravanes. Le soleil se couche bientôt au-delà des dunes liquides et étales du lac. La broderie éthérée du piano tisse un voile éphémère dans son sillage. Le Roc de Chère devient mirage. Le clapot d’un bateau se mêle aux larmes d’émotion du lac.
La nuit tombe complètement, éclairée de rouge, de bleu par les projecteurs qui se reflètent sur les lunettes noires de Raul Midon de qui la voix susurre, charme, éclate, bit boxise, trompette alors que sa guitare est à la fois instrument à cordes, percussions, que les mains volent sur les tablas au point qu’elles se transforment en impact et en mouvement.
Humour, jeu de déstructuration et de reconstruction habitent cette musique qui sait devenir chaleureuse, sensuelle.
Raul Midon en est le véritable instrument, de tout son corps.
On regarde le lac, la musique semble venir des montagnes, de l’eau, s’accorde avec le ressac au pied des murs qui abritent le parc. Eclairé dans la nuit bleue et noire l’ermitage Saint Germain reçoit cet hommage.
De l’imaginaire ? Oui, avec du ravissement qui nous élève bien au-delà des spectacles donnés dans en vase clos, avec les habituelles contraintes : ici le ciel, le lac, les montagnes, le parc du château tiennent lieu de décor qui invite l’esprit, soutenu par la musique, à s’élever, à suspendre le temps pour ce "concert suspendu".
Sur les rives du lac d’Annecy apparaissent des caravanes. Le soleil se couche bientôt au-delà des dunes liquides et étales du lac. La broderie éthérée du piano tisse un voile éphémère dans son sillage. Le Roc de Chère devient mirage. Le clapot d’un bateau se mêle aux larmes d’émotion du lac.
La nuit tombe complètement, éclairée de rouge, de bleu par les projecteurs qui se reflètent sur les lunettes noires de Raul Midon de qui la voix susurre, charme, éclate, bit boxise, trompette alors que sa guitare est à la fois instrument à cordes, percussions, que les mains volent sur les tablas au point qu’elles se transforment en impact et en mouvement.
Humour, jeu de déstructuration et de reconstruction habitent cette musique qui sait devenir chaleureuse, sensuelle.
Raul Midon en est le véritable instrument, de tout son corps.
On regarde le lac, la musique semble venir des montagnes, de l’eau, s’accorde avec le ressac au pied des murs qui abritent le parc. Eclairé dans la nuit bleue et noire l’ermitage Saint Germain reçoit cet hommage.
De l’imaginaire ? Oui, avec du ravissement qui nous élève bien au-delà des spectacles donnés dans en vase clos, avec les habituelles contraintes : ici le ciel, le lac, les montagnes, le parc du château tiennent lieu de décor qui invite l’esprit, soutenu par la musique, à s’élever, à suspendre le temps pour ce "concert suspendu".
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