Xavier Wargnier dirige les éditions Kawa.
Xavier Wargnier, est-ce que vous pourriez définir le « digital » pour des néophytes ?
Si vous regardez dans un dictionnaire, vous aurez des sens divers, celui qui nous intéresse touche au numérique, à l’innovation, on parle aussi, au sens très large d’ubérisation, de réseaux sociaux.
Aujourd’hui, la plupart des gens sont sur les réseaux sociaux, font leurs courses sur internet. Pour le consommateur, pour le lecteur tout a changé et l’entreprise qui ne s’adapte pas est en grande difficulté.
C’est un perpétuel devenir ?
C’est ça. Il faut même aller plus loin encore. Actuellement on dit qu’on fait une stratégie, une communication digitales. Tout ça va disparaître d’ici deux ou trois ans. Quand on dira qu’on fait de la stratégie ou de la communication, cela impliquera obligatoirement une composante digitale. Aujourd’hui on le mentionne encore pour distinguer ceux qui sont digitaux de ceux qui ne le sont pas, mais avec la nouvelle approche qui s’installe, tout le monde est sur les réseaux sociaux.
Ce sera une approche globale.
Absolument. Même les personnes qui ne sont pas férues de technologie, les personnes âgées lisent sur des tablettes…c’est une obligation pour les entreprises et les marques de participer à ce mouvement.
Xavier Wargnier, est-ce que vous pourriez définir le « digital » pour des néophytes ?
Si vous regardez dans un dictionnaire, vous aurez des sens divers, celui qui nous intéresse touche au numérique, à l’innovation, on parle aussi, au sens très large d’ubérisation, de réseaux sociaux.
Aujourd’hui, la plupart des gens sont sur les réseaux sociaux, font leurs courses sur internet. Pour le consommateur, pour le lecteur tout a changé et l’entreprise qui ne s’adapte pas est en grande difficulté.
C’est un perpétuel devenir ?
C’est ça. Il faut même aller plus loin encore. Actuellement on dit qu’on fait une stratégie, une communication digitales. Tout ça va disparaître d’ici deux ou trois ans. Quand on dira qu’on fait de la stratégie ou de la communication, cela impliquera obligatoirement une composante digitale. Aujourd’hui on le mentionne encore pour distinguer ceux qui sont digitaux de ceux qui ne le sont pas, mais avec la nouvelle approche qui s’installe, tout le monde est sur les réseaux sociaux.
Ce sera une approche globale.
Absolument. Même les personnes qui ne sont pas férues de technologie, les personnes âgées lisent sur des tablettes…c’est une obligation pour les entreprises et les marques de participer à ce mouvement.
L’idée des Sommets du Digital est née comment ?
Au départ, nous sommes éditeurs de livres orientés plutôt sur le digital , le marketing et l’innovation. On était un peu frustrés de ne pas rencontrer nos lecteurs plus souvent, même en participant à des événements, des salons. Nous avons créé cette passerelle qui nous permet désormais de rencontrer les gens, d’échanger avec eux. C’est parti un peu comme ça, car il n’y avait pas beaucoup d’événements de ce type et ça a pris. Ce n’est pas un business. Il y a une dimension associative, collaborative. Ces Sommets du Digital sont vraiment une passerelle, un plus par rapport aux livres.
La région présente un éventail d’activités liées aux technologies modernes. Tout ceci forme une synergie dont vous faites partie.
Oui, même si nous avons une vocation nationale et pas seulement régionale. Contrairement à ce qu’on peut croire, tout ne se passe pas à San Francisco, à Londres ou à Paris ; de plus notre région est assez dynamique, c’est vrai, de plus en plus de start up se créent…et ce n’est que le début.
Revenons à l’édition de cette année, quels en ont été les points forts ?
Ça a été un très gros succès. Nous affichions complet plusieurs semaines avant le démarrage et nous avons vécu trois jours très intenses avec 75 speakers, 300 participants, des échanges nombreux et très intéressants entre les speakers et les partenaires. Les gens en sont repartis plus riches en idées, en business, après trois journées très conviviales.
Chaque année certains sujets sont mis en avant. L’année dernière c’était la blockchain, un moyen de sécuriser les échanges. Ce qui est indispensable pour une monnaie comme le bit coin, par exemple. Cette année on a plus parlé d’outils collaboratifs, de l’open source, de l’intelligence artificielle.
Damien Tiberio : Ce que vous expliquez là, vous le mettez vraiment en pratique pendant ces trois jours. Vous faites ce que vous dites, c’est le côté intéressant de cet événement. L’interactivité notamment.
Oui, habituellement les rencontres entre partenaires sont organisées, sous forme de speed dating ou autre .On force les gens à se rencontrer. Pendant nos trois jours à La Clusaz, il n’y a aucune obligation mais les gens prennent leurs petits déjeuners ensemble, mangent ensemble, participent ensemble à des soirées, font de la luge, du ski…toujours ensemble écoutent les conférences et n’arrêtent pas d’échanger. Les étiquettes, les catégories disparaissent, tout le monde se pose les mêmes questions, partage ses expériences.
La passion s’ajoute à l’aspect business et technologie.
La passion et le fil rouge consistent à tenter de comprendre le monde dans lequel on évolue. Les conflits de génération ont toujours existé mais aujourd’hui on les remarque davantage parce qu’il y a celui qui est connecté et celui qui ne l’est pas, celui qui est digital natif et celui qui ne l’est pas.
Cette édition vient à peine de se terminer que vous préparez celle de l’an prochain.
Oui, les 5,6 et 7 février 2018. Il faut s’y prendre à l’avance parce que La Clusaz est une station sympathique mais plutôt modeste et trois cents personnes, ça représente une logistique énorme. En contrepartie, il faut souligner que l’équipe de La Clusaz s’investit réellement pour notre événement.
Au départ, nous sommes éditeurs de livres orientés plutôt sur le digital , le marketing et l’innovation. On était un peu frustrés de ne pas rencontrer nos lecteurs plus souvent, même en participant à des événements, des salons. Nous avons créé cette passerelle qui nous permet désormais de rencontrer les gens, d’échanger avec eux. C’est parti un peu comme ça, car il n’y avait pas beaucoup d’événements de ce type et ça a pris. Ce n’est pas un business. Il y a une dimension associative, collaborative. Ces Sommets du Digital sont vraiment une passerelle, un plus par rapport aux livres.
La région présente un éventail d’activités liées aux technologies modernes. Tout ceci forme une synergie dont vous faites partie.
Oui, même si nous avons une vocation nationale et pas seulement régionale. Contrairement à ce qu’on peut croire, tout ne se passe pas à San Francisco, à Londres ou à Paris ; de plus notre région est assez dynamique, c’est vrai, de plus en plus de start up se créent…et ce n’est que le début.
Revenons à l’édition de cette année, quels en ont été les points forts ?
Ça a été un très gros succès. Nous affichions complet plusieurs semaines avant le démarrage et nous avons vécu trois jours très intenses avec 75 speakers, 300 participants, des échanges nombreux et très intéressants entre les speakers et les partenaires. Les gens en sont repartis plus riches en idées, en business, après trois journées très conviviales.
Chaque année certains sujets sont mis en avant. L’année dernière c’était la blockchain, un moyen de sécuriser les échanges. Ce qui est indispensable pour une monnaie comme le bit coin, par exemple. Cette année on a plus parlé d’outils collaboratifs, de l’open source, de l’intelligence artificielle.
Damien Tiberio : Ce que vous expliquez là, vous le mettez vraiment en pratique pendant ces trois jours. Vous faites ce que vous dites, c’est le côté intéressant de cet événement. L’interactivité notamment.
Oui, habituellement les rencontres entre partenaires sont organisées, sous forme de speed dating ou autre .On force les gens à se rencontrer. Pendant nos trois jours à La Clusaz, il n’y a aucune obligation mais les gens prennent leurs petits déjeuners ensemble, mangent ensemble, participent ensemble à des soirées, font de la luge, du ski…toujours ensemble écoutent les conférences et n’arrêtent pas d’échanger. Les étiquettes, les catégories disparaissent, tout le monde se pose les mêmes questions, partage ses expériences.
La passion s’ajoute à l’aspect business et technologie.
La passion et le fil rouge consistent à tenter de comprendre le monde dans lequel on évolue. Les conflits de génération ont toujours existé mais aujourd’hui on les remarque davantage parce qu’il y a celui qui est connecté et celui qui ne l’est pas, celui qui est digital natif et celui qui ne l’est pas.
Cette édition vient à peine de se terminer que vous préparez celle de l’an prochain.
Oui, les 5,6 et 7 février 2018. Il faut s’y prendre à l’avance parce que La Clusaz est une station sympathique mais plutôt modeste et trois cents personnes, ça représente une logistique énorme. En contrepartie, il faut souligner que l’équipe de La Clusaz s’investit réellement pour notre événement.
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