À quoi riment nos vies sexuelles ?
Pourquoi pas à trouver une césure bien placée et sensuelle, par exemple à l’hémistiche ?
Mises en poèmes et en fables « Nos vies sexuelles riment : ce n’est pas rien. » écrit Sophie Fontanel.
Pour rimer, il faut être-au moins-deux. Rimes riches, parfois suffisantes, pauvres, alternées, embras(s)ées. Si possible sans aucune morale, comme en toute bonne fable. La Fontanel, à défaut de nous le faire, nous dit tout, et tout passe, tout glisse par la grâce de l’humour et de la poésie qui le sexe lubrifient, éclairant quelques pépites.
Celle-ci par exemple, glorifiant le cunnilingus spirituel :
Pourquoi pas à trouver une césure bien placée et sensuelle, par exemple à l’hémistiche ?
Mises en poèmes et en fables « Nos vies sexuelles riment : ce n’est pas rien. » écrit Sophie Fontanel.
Pour rimer, il faut être-au moins-deux. Rimes riches, parfois suffisantes, pauvres, alternées, embras(s)ées. Si possible sans aucune morale, comme en toute bonne fable. La Fontanel, à défaut de nous le faire, nous dit tout, et tout passe, tout glisse par la grâce de l’humour et de la poésie qui le sexe lubrifient, éclairant quelques pépites.
Celle-ci par exemple, glorifiant le cunnilingus spirituel :
« La langue collait à l’idée,Ou bien cette manière de traduire la simulation masculine au lit :
Comme l’âme au vocabulaire. »
« Je faisais celui qui arrive
Alors que j’étais encore loin. »
C’est qu’il y a parfois loin de la coupe aux lèvres, comme on dit parmi les adeptes de la circoncision.
Pour celles et ceux qui manqueraient d’imagination ou de vocabulaire, la plume de Sophie érige le sexe masculin en un assemblage jubilatoire qui, en une vingtaine d’expressions, passe du briquet au gros tralala (s ?), de la craie magique à la stalactite, du bout de Zan à la flûte en rut.
Les vertus de l’écriture et de la fable allègent le sexe parfois trop lourd d’ennui, de pouvoir et de sérieux.
Ce livre est un p'tit brin de fantaisie, comme le chantait Boby Lapointe au nom prédestiné.
Pour celles et ceux qui manqueraient d’imagination ou de vocabulaire, la plume de Sophie érige le sexe masculin en un assemblage jubilatoire qui, en une vingtaine d’expressions, passe du briquet au gros tralala (s ?), de la craie magique à la stalactite, du bout de Zan à la flûte en rut.
Les vertus de l’écriture et de la fable allègent le sexe parfois trop lourd d’ennui, de pouvoir et de sérieux.
Ce livre est un p'tit brin de fantaisie, comme le chantait Boby Lapointe au nom prédestiné.
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