Vous avez déjà entendu l’expression « un plat gourmand » ? Un plat qui peut vous faire saliver, réveiller votre gourmandise, gourmandise qui est en vous et non dans le plat.
Ce transfert sémantique vous identifie au plat, ou l’inverse. Il crée une relation nouvelle, ambigüe. N’est-ce pas le propre de la poésie ?
Jacques Weber souligne que la distanciation poétique crée de la proximité humaine. Vive l’ambiguïté !
Notons d’ailleurs que le sens du mot « ambigu » est lui-même ambigu puisqu’il signifie aussi bien « douteux, incertain » que « équivoque, à double sens ».
Le sourire du monde.
Les textes qui composent ce sourire et que ce sourire a suscités relèvent de l’esprit du haïku, ce court poème qui exprime « une fulgurance, la force d’un instant », d’une sensation, d’une émotion. Un regard, un mouvement, un rythme, un geste de tendresse, une odeur, un jeu de lumière…un instant de vie en suspens qui vous allège du quotidien et vous rapproche de l’autre, vous rend meilleur.
Stéphane Pellet-Perrier garde l’esprit du haïku en l’étirant parfois dans des textes plus conséquents, alternant la longueur de ses écrits comme quelqu’un qui découvre le monde au gré et au rythme de sa flânerie qui nous ouvre les yeux, nous permet tout à la fois de voir, de comprendre (prendre avec soi) et d’interpréter en un seul mouvement…forcément ambigu.
Quelques éclats de sourire ?
Le titre du chapitre CII, Emerveillement et suspension.
Le chapitre XXXV, Fleurs et fruits
Temps des fleurs et temps des fruits. Somptueuse et gourmande, les deux fêtes des arbres fruitiers. Dentelle et succulence. (surligné par nos soins).
… et puis tout l’humour de la page 161.
Nous avons rencontré Stéphane Pellet-Perrier, parlé de poésie, de Japon, de politique, d’écologie, de voyages, de choses et d’autres. Le sourire, même profond, nous allège et suscite les vraies rencontres.
Ce transfert sémantique vous identifie au plat, ou l’inverse. Il crée une relation nouvelle, ambigüe. N’est-ce pas le propre de la poésie ?
Jacques Weber souligne que la distanciation poétique crée de la proximité humaine. Vive l’ambiguïté !
Notons d’ailleurs que le sens du mot « ambigu » est lui-même ambigu puisqu’il signifie aussi bien « douteux, incertain » que « équivoque, à double sens ».
Le sourire du monde.
Les textes qui composent ce sourire et que ce sourire a suscités relèvent de l’esprit du haïku, ce court poème qui exprime « une fulgurance, la force d’un instant », d’une sensation, d’une émotion. Un regard, un mouvement, un rythme, un geste de tendresse, une odeur, un jeu de lumière…un instant de vie en suspens qui vous allège du quotidien et vous rapproche de l’autre, vous rend meilleur.
Stéphane Pellet-Perrier garde l’esprit du haïku en l’étirant parfois dans des textes plus conséquents, alternant la longueur de ses écrits comme quelqu’un qui découvre le monde au gré et au rythme de sa flânerie qui nous ouvre les yeux, nous permet tout à la fois de voir, de comprendre (prendre avec soi) et d’interpréter en un seul mouvement…forcément ambigu.
Quelques éclats de sourire ?
Le titre du chapitre CII, Emerveillement et suspension.
Le chapitre XXXV, Fleurs et fruits
Temps des fleurs et temps des fruits. Somptueuse et gourmande, les deux fêtes des arbres fruitiers. Dentelle et succulence. (surligné par nos soins).
… et puis tout l’humour de la page 161.
Nous avons rencontré Stéphane Pellet-Perrier, parlé de poésie, de Japon, de politique, d’écologie, de voyages, de choses et d’autres. Le sourire, même profond, nous allège et suscite les vraies rencontres.
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