Vous prenez la direction de La Fête du Livre de Talloires. Va-t-il y avoir des changements importants ?
Mon but est de travailler dans la continuité de Jean-Marie Gourio mais aussi de Marie-Laure Goumet puisqu’ils ont contribué tous les deux à la création de cet événement. Marie-Laure était en charge de la programmation et Jean-Marie assurait la coordination et aussi les relations avec quelques grands noms.
Ce duo fonctionnait depuis 2010. Marie-Laure a décidé de se retirer la première ; Jean-Marie un peu plus tard parce que cette Fête était son bébé. Il m’a fait part de son souhait d’arrêter en décembre 2019.
Tous les deux m’avaient proposé de reprendre la Fête du Livre. Je suis désormais Président de l’association Talloires Festif sur laquelle La Fête du Livre s’appuie pour créer et animer cet événement. A moi désormais de pérenniser et de prolonger La Fête du Livre avec nos partenaires et avec toute l’équipe.
La 10° édition, du 15 au 17 mai 2020, demeure évidemment dans le format qui a fait ses preuves. Nous y sommes attachés parce qu’il est l’ADN de cette Fête du Livre : 20/25 auteurs qui sont sur place pendant deux jours, qui échangent beaucoup ensemble et ont un contact privilégié avec le public. Ces relations particulières viennent de ce petit format qui donne un caractère très doux à La Fête du Livre.
C’est bien une fête et pas un salon.
D’autant plus qu’elle est gratuite, ouverte à tous. Chaque auteur rencontre le public au cours d’une conférence/échange avec le public animée par l’un de nos journalistes partenaires en plus des moments de dédicaces et de discussion plus personnelles.
Naturellement, vous êtes plutôt côté éditeurs.
J’ai une double fonction. Je suis maintenant éditeur chez Fayard et je suis rentré dans l’édition grâce à La Fête du Livre.
Je suis Talloirien d’origine, j’ai grandi au village. En 2010 j’ai découvert l’événement en tant que spectateur et puis, dans le cadre de mes études, j’ai dû effectuer un stage pour lequel Marie-Laure Goumet m’a accueilli aux Editions Robert Laffont, et j’en ai fait mon métier.
Parallèlement, je suis très heureux de reprendre La Fête du Livre et notamment la programmation pour laquelle un important travail se fait à Paris, qui vient s’ajouter à l’organisation sur place et que j’accomplis depuis l’automne dernier.
Mon but est de travailler dans la continuité de Jean-Marie Gourio mais aussi de Marie-Laure Goumet puisqu’ils ont contribué tous les deux à la création de cet événement. Marie-Laure était en charge de la programmation et Jean-Marie assurait la coordination et aussi les relations avec quelques grands noms.
Ce duo fonctionnait depuis 2010. Marie-Laure a décidé de se retirer la première ; Jean-Marie un peu plus tard parce que cette Fête était son bébé. Il m’a fait part de son souhait d’arrêter en décembre 2019.
Tous les deux m’avaient proposé de reprendre la Fête du Livre. Je suis désormais Président de l’association Talloires Festif sur laquelle La Fête du Livre s’appuie pour créer et animer cet événement. A moi désormais de pérenniser et de prolonger La Fête du Livre avec nos partenaires et avec toute l’équipe.
La 10° édition, du 15 au 17 mai 2020, demeure évidemment dans le format qui a fait ses preuves. Nous y sommes attachés parce qu’il est l’ADN de cette Fête du Livre : 20/25 auteurs qui sont sur place pendant deux jours, qui échangent beaucoup ensemble et ont un contact privilégié avec le public. Ces relations particulières viennent de ce petit format qui donne un caractère très doux à La Fête du Livre.
C’est bien une fête et pas un salon.
D’autant plus qu’elle est gratuite, ouverte à tous. Chaque auteur rencontre le public au cours d’une conférence/échange avec le public animée par l’un de nos journalistes partenaires en plus des moments de dédicaces et de discussion plus personnelles.
Naturellement, vous êtes plutôt côté éditeurs.
J’ai une double fonction. Je suis maintenant éditeur chez Fayard et je suis rentré dans l’édition grâce à La Fête du Livre.
Je suis Talloirien d’origine, j’ai grandi au village. En 2010 j’ai découvert l’événement en tant que spectateur et puis, dans le cadre de mes études, j’ai dû effectuer un stage pour lequel Marie-Laure Goumet m’a accueilli aux Editions Robert Laffont, et j’en ai fait mon métier.
Parallèlement, je suis très heureux de reprendre La Fête du Livre et notamment la programmation pour laquelle un important travail se fait à Paris, qui vient s’ajouter à l’organisation sur place et que j’accomplis depuis l’automne dernier.
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Cette partie éditeur ne change pas grand-chose pour vous.
Non puisque Jean-Marie et Marie-Laure m’ont associé presque dès le départ à l’accompagnement des auteurs, à l’équipe éditoriale, j’ai participé à la communication sur les réseaux sociaux : j’ai ce double ancrage, mes racines talloiriennes et mes activités éditoriales à Paris.
Même si vous vous inscrivez dans la continuité, y aura-t-il quelques inflexions ?
Dans le sens où une programmation reflète une personnalité, ses inclinaisons littéraires. Cette programmation sera arrêtée le 30 mars. Nous en reparlerons ; je souhaite inviter des auteurs qui ne sont jamais venus à Talloires et je travaille en ce sens actuellement.
Ce qui est agréable et intéressant, c’est ce « cocktail » d’auteurs qui permet de toucher tout le monde, certains plus difficiles d’approche, d’autres plus populaires.
C’est effectivement l’esprit de cette Fête, quelques grandes plumes connues du grand public, ayant parfois obtenu des prix prestigieux, mais nous sommes attentifs à inviter des auteurs un peu moins connus qui rencontrent à Talloires un public très fidèle, attentif, et au fond, tout le monde est à égalité.
La qualité des échanges entre auteurs et public lors des dédicaces est très intéressante. Il y a de véritables discussions. Les auteurs en prennent le temps.
Nous apportons un soin particulier à les mettre en condition, pour qu’ils se sentent à l’aise et chez eux plutôt que dans un salon comme les autres. Ce n’est possible que grâce à la mobilisation de nos partenaires et de tout le village, de tous les acteurs locaux et de tous les bénévoles. Au bout de dix ans, il est cependant nécessaire de trouver un nouveau modèle économique qui permette de pérenniser La Fête du Livre.
Cet événement contribue à l’image culturelle de Talloires, qui est très dynamique et riche.
Oui, pas uniquement à celle de Talloires-Montmin mais aussi à celle de toute la région. C’est un rendez-vous attendu bien au-delà de la Haute-Savoie par un public qui fait de la route à travers toute la région Rhône-Alpes. Ceci constitue une motivation supplémentaire pour pérenniser La Fête du Livre, ce à quoi je m’emploie et qui m’anime.
Non puisque Jean-Marie et Marie-Laure m’ont associé presque dès le départ à l’accompagnement des auteurs, à l’équipe éditoriale, j’ai participé à la communication sur les réseaux sociaux : j’ai ce double ancrage, mes racines talloiriennes et mes activités éditoriales à Paris.
Même si vous vous inscrivez dans la continuité, y aura-t-il quelques inflexions ?
Dans le sens où une programmation reflète une personnalité, ses inclinaisons littéraires. Cette programmation sera arrêtée le 30 mars. Nous en reparlerons ; je souhaite inviter des auteurs qui ne sont jamais venus à Talloires et je travaille en ce sens actuellement.
Ce qui est agréable et intéressant, c’est ce « cocktail » d’auteurs qui permet de toucher tout le monde, certains plus difficiles d’approche, d’autres plus populaires.
C’est effectivement l’esprit de cette Fête, quelques grandes plumes connues du grand public, ayant parfois obtenu des prix prestigieux, mais nous sommes attentifs à inviter des auteurs un peu moins connus qui rencontrent à Talloires un public très fidèle, attentif, et au fond, tout le monde est à égalité.
La qualité des échanges entre auteurs et public lors des dédicaces est très intéressante. Il y a de véritables discussions. Les auteurs en prennent le temps.
Nous apportons un soin particulier à les mettre en condition, pour qu’ils se sentent à l’aise et chez eux plutôt que dans un salon comme les autres. Ce n’est possible que grâce à la mobilisation de nos partenaires et de tout le village, de tous les acteurs locaux et de tous les bénévoles. Au bout de dix ans, il est cependant nécessaire de trouver un nouveau modèle économique qui permette de pérenniser La Fête du Livre.
Cet événement contribue à l’image culturelle de Talloires, qui est très dynamique et riche.
Oui, pas uniquement à celle de Talloires-Montmin mais aussi à celle de toute la région. C’est un rendez-vous attendu bien au-delà de la Haute-Savoie par un public qui fait de la route à travers toute la région Rhône-Alpes. Ceci constitue une motivation supplémentaire pour pérenniser La Fête du Livre, ce à quoi je m’emploie et qui m’anime.