Un féminisme décomplexé, sans jargon ni dogmes
Dans C’est pas du féminisme, c’est du bon sens, Camille de Decker part d’un constat simple : si l’égalité femmes-hommes était acquise, on ne passerait pas autant de temps à répéter qu’elle « va trop loin ». L’autrice prend à bras-le-corps les objections les plus courantes — de « les femmes ont déjà tous les droits » à « on ne peut plus draguer sans être accusé » — pour y répondre avec des faits, de l’humour et un sens aiguisé de la pédagogie.
Chaque chapitre est pensé comme une réponse à une phrase qu’on a tou·te·s déjà entendue, au bureau, en famille ou dans la rue. Résultat : un texte vivant, incarné, truffé d’exemples concrets, de références aux études récentes et de parenthèses ironiques bien senties. Loin du militantisme théorique, ce livre parle à tout le monde.
Une boîte à outils pour affronter le sexisme au quotidien
L’un des grands atouts de ce livre est son format pratique : Camille de Decker ne se contente pas de dénoncer, elle propose des solutions concrètes pour agir à son échelle, répondre sans s’épuiser et faire évoluer les mentalités. Elle déconstruit les idées reçues sur l’écart salarial, la parentalité, le plafond de verre, ou encore les accusations de misandrie souvent adressées aux féministes.
Elle montre aussi en quoi les femmes ne sont pas les seules à souffrir du patriarcat : attentes virilistes, impossibilité d’exprimer ses émotions, paternité invisible… les hommes aussi ont à gagner à l’égalité.
Un succès annoncé dans la collection « À Sexe Égal »
C’est un livre utile, direct, drôle et profondément bienveillant. Il donne les clés pour comprendre les inégalités structurelles sans culpabiliser ni opposer et remet la logique au cœur du débat public, là où souvent l’idéologie prend toute la place. Cela rappel, enfin, que l’égalité n’est pas un combat contre les hommes, mais un projet collectif pour une société plus juste.
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