Notre critique sur le film Nino
L’équipe Move-On Mag a sélectionné : Nino, un drame intime et universel réalisé par Pauline Loquès avec Théodore Pellerin et William Lebghil. Un film sur l’effroi de l’inattendu, et la manière dont une maladie redéfinit les contours d’une existence. Inspiré de faits réels, il brise le tabou du cancer chez les jeunes adultes ces vies qu’on croit invincibles, frappées par une brutalité médicale qui défie toute logique.
Le papillon, métaphore du premier amour (et du virus HPV transmis lors de cette relation), devient le symbole d’une ironie cruelle : ce qui devait être léger, éphémère, se transforme en une sentence lourde de sens.
72 heures avant la chimio : une plongée dans l’indicible Le film se concentre sur les trois jours qui séparent Nino de son premier traitement. Trois jours pour digérer l’indigeste, pour tenter d’annoncer l’inannonçable à sa famille, ses amis, sa partenaire. Trois jours où le temps s’étire, où chaque détail devient un rappel de la nouvelle réalité.
Pauline Loquès choisit une esthétique sobre, presque documentaire, pour capter l’essentiel : les silences, les gestes inachevés, les éclats de rire qui sonnent faux. Le langage face à l’absurde Comment dire l’indicible ? Le film interroge la puissance et l’impuissance des mots. Nino, se retrouve muet face à l’absurde.
Les dialogues sont rares, souvent interrompus ; les scènes clés (l’annonce à sa mère, la dispute avec son ami d’enfance qui minimise la gravité) se jouent dans des plans serrés, où les visages en disent plus que les phrases.
La bande-son minimaliste laisse place aux bruits du corps (la toux, la respiration sifflante), rappel constant de la maladie.
Pourquoi ce choix par Move-On Mag ? Ce film résonne particulièrement avec les thèmes chers au média : la résilience, la transformation des épreuves en récit, et la quête de sens face à l’adversité. Une œuvre qui questionne sans fard, et qui mérite d’être découverte pour son audace narrative et son humanité crue.
Le papillon, métaphore du premier amour (et du virus HPV transmis lors de cette relation), devient le symbole d’une ironie cruelle : ce qui devait être léger, éphémère, se transforme en une sentence lourde de sens.
72 heures avant la chimio : une plongée dans l’indicible Le film se concentre sur les trois jours qui séparent Nino de son premier traitement. Trois jours pour digérer l’indigeste, pour tenter d’annoncer l’inannonçable à sa famille, ses amis, sa partenaire. Trois jours où le temps s’étire, où chaque détail devient un rappel de la nouvelle réalité.
Pauline Loquès choisit une esthétique sobre, presque documentaire, pour capter l’essentiel : les silences, les gestes inachevés, les éclats de rire qui sonnent faux. Le langage face à l’absurde Comment dire l’indicible ? Le film interroge la puissance et l’impuissance des mots. Nino, se retrouve muet face à l’absurde.
Les dialogues sont rares, souvent interrompus ; les scènes clés (l’annonce à sa mère, la dispute avec son ami d’enfance qui minimise la gravité) se jouent dans des plans serrés, où les visages en disent plus que les phrases.
La bande-son minimaliste laisse place aux bruits du corps (la toux, la respiration sifflante), rappel constant de la maladie.
Pourquoi ce choix par Move-On Mag ? Ce film résonne particulièrement avec les thèmes chers au média : la résilience, la transformation des épreuves en récit, et la quête de sens face à l’adversité. Une œuvre qui questionne sans fard, et qui mérite d’être découverte pour son audace narrative et son humanité crue.
Bande annonce du film, Nino
Paris devient le théâtre d’une course contre la montre. Une œuvre qui interroge : et si la maladie n’était pas une fin, mais un violent rappel à l’intensité du présent ?
Nino a 29 ans, un sourire qui désarme, et un diagnostic qui tombe comme un couperet : cancer. Dans trois jours, ce sera la chimio. Trois jours pour digérer l’indigeste, pour dire l’indicible, pour serrer contre lui une vie qui lui glisse entre les doigts.
Entre réalisme cru et poésie discrète,Nino est un film sur l’art de se battre avant même que le combat ne commence. Une ode à ce qui persiste quand tout semble s’effondrer : l’humour qui sauvé des larmes, la colère qui sauvé de la résignation, et ces instants volés.
Car Nino n’a pas trois jours pour mourir.Il a trois jours pour renaître.
Nino a 29 ans, un sourire qui désarme, et un diagnostic qui tombe comme un couperet : cancer. Dans trois jours, ce sera la chimio. Trois jours pour digérer l’indigeste, pour dire l’indicible, pour serrer contre lui une vie qui lui glisse entre les doigts.
Entre réalisme cru et poésie discrète,Nino est un film sur l’art de se battre avant même que le combat ne commence. Une ode à ce qui persiste quand tout semble s’effondrer : l’humour qui sauvé des larmes, la colère qui sauvé de la résignation, et ces instants volés.
Car Nino n’a pas trois jours pour mourir.Il a trois jours pour renaître.
Les avis sur le film, Nino
tupper, Publiée le 22 septembre 2025
Maxime, Publiée le 28 septembre 2025
Un scénario qui regorge de surprises,de sens,d’émotion et aussi d’humour. Une telle maîtrise pour un premier film,c’est remarquable. La mise en scène fait la part belle aux gros plans sur les visages qui transmettent l’émotion en évitant les bavardages superflus. Pour Nino,cet espèce de road trip constitue le chemin vers l’acceptation de ce qui lui arrive et la prise de conscience qu’il n’est pas seul mais entouré d’amour. Charles-
Maxime, Publiée le 28 septembre 2025
Nino est un film très intime. Pourtant, on est profondément en empathie avec notre personnage principal. Cela grâce à une réalisation sobre et aussi car, un jour peut-être, nous serons à la place de Nino avec les mêmes interrogations, le même vertige face à notre vie passée, présente et l’éventualité d’un futur.
Synopsis du film, Nino

Film Nino - Affiche Officielle ©Blue Monday
La journée de Nino commence par une visite à l’hôpital pour récupérer des examens médicaux, et en l’espace de trois minutes, sa vie bascule : il apprend qu’il est atteint d’un cancer avancé de la gorge.
Face à la médecin, les mots tombent, tranchants et froids : « masse », « oropharynx », « carcinome épidermoïde », « lésion ulcéro-bourgeonnante ». Le verdict ne laisse aucune échappatoire.
Prisonnier de son silence, incapable de partager avec ses proches la douleur et l’angoisse qui le rongent, Nino s’enferme dans une solitude écrasante. Ce rôle fragile et bouleversant prend toute sa dimension sous les traits du délicat acteur québécois Théodore Pellerin.
Son traitement doit commencer dès lundi. Le sol se dérobe sous ses pieds, un brouillard s’installe autour de lui, et le monde semble réduit à un son ultrasonique qui bloque toute pensée.
Depuis ce sous-sol d’hôpital, il observe Paris continuer sa course, indifférente. Dans la capitale aux tons bleutés et grisonnants, il s’élance dans une errance de trois jours, solitaire, toujours heurté par le vacarme incessant de la ville et la vivacité de son entourage.
Ce rôle fragile et bouleversant trouve toute sa justesse sous les traits du délicat acteur québécois Théodore Pellerin.
Face à la médecin, les mots tombent, tranchants et froids : « masse », « oropharynx », « carcinome épidermoïde », « lésion ulcéro-bourgeonnante ». Le verdict ne laisse aucune échappatoire.
Prisonnier de son silence, incapable de partager avec ses proches la douleur et l’angoisse qui le rongent, Nino s’enferme dans une solitude écrasante. Ce rôle fragile et bouleversant prend toute sa dimension sous les traits du délicat acteur québécois Théodore Pellerin.
Son traitement doit commencer dès lundi. Le sol se dérobe sous ses pieds, un brouillard s’installe autour de lui, et le monde semble réduit à un son ultrasonique qui bloque toute pensée.
Depuis ce sous-sol d’hôpital, il observe Paris continuer sa course, indifférente. Dans la capitale aux tons bleutés et grisonnants, il s’élance dans une errance de trois jours, solitaire, toujours heurté par le vacarme incessant de la ville et la vivacité de son entourage.
Ce rôle fragile et bouleversant trouve toute sa justesse sous les traits du délicat acteur québécois Théodore Pellerin.