Rencontre CNC ce mardi 14 juin 2016 au MIFA


Table ronde avec Jack Lang, Dominique Bredin, (présidente du CNC), Jacques Bled (Moi, moche et méchant/Les Minions) Marc du Pontavice (producteur, acteur, créateur), Kristof Serrand (directeur de l’animation à DreamWorks) et Dominique Puthod (président du Festival).


| Publié le Mercredi 15 Juin 2016 | Move-On Magazine |


Jack Lang
Quand le Festival du cinéma d’animation d’Annecy se fait un film, c’est celui de son histoire.

Géré de Paris à sa création, concurrencé par l’apparition de nouveaux festivals (Zagreb, Hiroshima…), confiné aux courts métrages , fermé aux nouvelles technologies, le festival s’est trouvé bientôt en perte de vitesse.

La nécessité d’une ouverture aux nouveaux genres, aux nouveaux moyens techniques, d’un ancrage local plus fort des activités d’animation et de création tout au long de l’année, qui dépasserait largement le cadre d’une biennale, devient évident mais ne se mettra pas en place sans résistance des tenants de l’ancienne formule.

Cette volonté locale se trouve confortée par la volonté politique de Jack Lang dès son arrivée au Ministère de la Culture et le Plan Image qui donne son véritable essor à la création française, à son ouverture internationale et à la mise en place d’une véritable dimension économique qui aboutit à la création du MIFA.

Aujourd’hui, l’animation française représente 20 millions d’entrées à l’étranger, elle compte quatre écoles de formation qui forment des professionnels appréciés dans le monde entier ; quant au festival , il accueille 9000 accrédités et réunit – caractéristique unique au monde – des intervenants de toutes les professions liées à l’animation.

Il est rassurant de constater que la politique, l’économie et la culture peuvent se compléter, fonctionner en une harmonie qui dépasse les clivages Paris/province, les clivages politiques, les intérêts partisans.

L’une des vertus de l’intelligence est de créer de nouveaux liens. Le Festival d’Annecy en est l’illustration.


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