Articles similaires...
-
We are Wolves, une pièce de théâtre féministe
-
Pierre Richard sur scène à Thônes, un spectacle qui revisite son image
-
NEOLITHICA (LE GRAND SECRET) : Un Spectacle Itinérant qui Révèle les Origines du Pouvoir
-
Joseph Paleni continue de cultiver son jardin
-
Novecento refait escale à Annecy, port d’attache d’André Dussollier
L’Auditorium de Seynod accueillait le 5 février 2019 cette pièce qui fait revivre tous les enjeux du Tartuffe avec une acuité toujours d’actualité 350 ans environ après les premières représentations de la pièce de Molière.
Mais qu’allait donc faire Molière dans cette galère du Tartuffe que tout le monde lui conseillait d’abandonner ?
Mais qu’allait donc faire en littérature Salman Rushdie ? Mais qu’allait donc faire en caricatures Charlie ?
Hypocrisie, tartufferie sont de toutes époques, chevillées à nos sociétés qui érigent en valeur absolue ou divine la morale versatile liée à de bas intérêts.
On voit passer ,dans ce rappel très vivant du Tartuffe, l’Ecole des femmes, Don Juan, les Fourberies…
Le texte et la mise en scène de l’auteur nous offrent des regards croisés : Ziegler qui écrit du Ziegler pour faire vivre Molière qui vit sa propre vie et la représente à trois siècles d’écart sous le regard et avec la complicité d’un public du 21°siècle.
Performance réussie et amplifiée par la mise en scène dont le burlesque souligne la profondeur du propos.
Molière à la scène et à la ville, un Molière tout proche, humain, entêté, un génie bourré de défauts, de doutes. Molière, quoi !
Et puis on se prend à méditer sur cette lignée de conseillers culturels ou de ministres qui nous mène de l’époque de Louis XIV à Malraux et à Jack Lang, et les galipettes de celui que nous présente Dominique Ziegler, sa légèreté volumineuse éclairent d’une lumière malicieuse les plus prestigieux de nos ministres.
Ah, la culture !
Mais qu’allait donc faire Molière dans cette galère du Tartuffe que tout le monde lui conseillait d’abandonner ?
Mais qu’allait donc faire en littérature Salman Rushdie ? Mais qu’allait donc faire en caricatures Charlie ?
Hypocrisie, tartufferie sont de toutes époques, chevillées à nos sociétés qui érigent en valeur absolue ou divine la morale versatile liée à de bas intérêts.
On voit passer ,dans ce rappel très vivant du Tartuffe, l’Ecole des femmes, Don Juan, les Fourberies…
Le texte et la mise en scène de l’auteur nous offrent des regards croisés : Ziegler qui écrit du Ziegler pour faire vivre Molière qui vit sa propre vie et la représente à trois siècles d’écart sous le regard et avec la complicité d’un public du 21°siècle.
Performance réussie et amplifiée par la mise en scène dont le burlesque souligne la profondeur du propos.
Molière à la scène et à la ville, un Molière tout proche, humain, entêté, un génie bourré de défauts, de doutes. Molière, quoi !
Et puis on se prend à méditer sur cette lignée de conseillers culturels ou de ministres qui nous mène de l’époque de Louis XIV à Malraux et à Jack Lang, et les galipettes de celui que nous présente Dominique Ziegler, sa légèreté volumineuse éclairent d’une lumière malicieuse les plus prestigieux de nos ministres.
Ah, la culture !