A une précédente Fête du Livre de Talloires, Jean-Michel Ribes nous avait confié écrire pour se « désennuyer », ce qui est bien autre chose que passer le temps, bien que la couverture de son dernier livre soit ornée d’un chapeau melon (qu’il n’a pas) troué comme une passoire.
L’écriture comme remède existentiel, ça change du « Y’a pas d’souci » qui fleurit sur le formatage linguistico-relationnel !
Songez que dire « Je m’ennuie » peut aussi bien dire un état que l’action de s’ennuyer de soi, à cause de soi, et qu’il en faut sortir, de soi et de l’ennui.
Par l’écriture, par la poésie, par l’humour et par les cris afin d’être hors de soi.
Par la poésie ? « Nous voulons l’émerveillement des baleines devant la lune ».
Jean-Michel Ribes joue de la tautologie, du truisme, de l’oxymore, de la contrepèterie, du littéral et du littéraire, de la fausse naïveté et de la vraie question rhétorique, de l’absurde, du raccourci et de bien d’autres instruments pour se « désennuyer ».
L’écriture comme remède existentiel, ça change du « Y’a pas d’souci » qui fleurit sur le formatage linguistico-relationnel !
Songez que dire « Je m’ennuie » peut aussi bien dire un état que l’action de s’ennuyer de soi, à cause de soi, et qu’il en faut sortir, de soi et de l’ennui.
Par l’écriture, par la poésie, par l’humour et par les cris afin d’être hors de soi.
Par la poésie ? « Nous voulons l’émerveillement des baleines devant la lune ».
Jean-Michel Ribes joue de la tautologie, du truisme, de l’oxymore, de la contrepèterie, du littéral et du littéraire, de la fausse naïveté et de la vraie question rhétorique, de l’absurde, du raccourci et de bien d’autres instruments pour se « désennuyer ».
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