
«Heureux comme Lazzaro», d’Alice Rohrwacher
Nous pouvons revoir à partir de mercredi 14 novembre le film qui a été projeté pour l’ouverture du Festival du Cinéma Italien d’Annecy 2018.
Francesco Giai Via concluait la présentation de « Heureux comme Lazzaro » ainsi :
« Dans les films d’Alice coexistent le réel et le fantastique dans un désir d’aller plus loin dans la réalité qui nous entoure, animés par le désir de questionner le présent et ses injustices.
Sans cet enthousiasme qui nous rend meilleurs et heureux, la vie ne vaudrait pas la peine d’être vécue. »
Le film d’Alice Rohrwacher est tout à la fois une fable, un conte, une légende, une allégorie, un récit merveilleux, une utopie et un mythe.
Ce qui tombe bien puisque le prix Sergio Leone prend la forme d’une tête de loup, animal qui inspire tout le film et que l’on retrouve dans les grands mythes de toute la planète.
Le réel, finalement, n’est qu’une question de regard porté sur notre environnement. La qualité de celui d’Alice est capable de transformer l’immédiateté du quotidien en une réflexion qui passe par les émotions. Réflexion, mouvement qui nous réfléchit à nous-mêmes et nous révèle.
Alice nous promène "d’Inviolata", îlot (pur ?) à l’écart du monde à la lune, de l’innocence à la cupidité, des bassesses humaines à l’espoir, du sordide à l’espérance. Elle nous promène au plus profond de nous-mêmes et sa poésie transcende tout le reste.
Il faut avoir beaucoup aimé ses semblables pour réaliser ce type de film.
Voici ce que Move-On écrivait après la projection de "Heureux comme Lazzaro".
Francesco Giai Via concluait la présentation de « Heureux comme Lazzaro » ainsi :
« Dans les films d’Alice coexistent le réel et le fantastique dans un désir d’aller plus loin dans la réalité qui nous entoure, animés par le désir de questionner le présent et ses injustices.
Sans cet enthousiasme qui nous rend meilleurs et heureux, la vie ne vaudrait pas la peine d’être vécue. »
Le film d’Alice Rohrwacher est tout à la fois une fable, un conte, une légende, une allégorie, un récit merveilleux, une utopie et un mythe.
Ce qui tombe bien puisque le prix Sergio Leone prend la forme d’une tête de loup, animal qui inspire tout le film et que l’on retrouve dans les grands mythes de toute la planète.
Le réel, finalement, n’est qu’une question de regard porté sur notre environnement. La qualité de celui d’Alice est capable de transformer l’immédiateté du quotidien en une réflexion qui passe par les émotions. Réflexion, mouvement qui nous réfléchit à nous-mêmes et nous révèle.
Alice nous promène "d’Inviolata", îlot (pur ?) à l’écart du monde à la lune, de l’innocence à la cupidité, des bassesses humaines à l’espoir, du sordide à l’espérance. Elle nous promène au plus profond de nous-mêmes et sa poésie transcende tout le reste.
Il faut avoir beaucoup aimé ses semblables pour réaliser ce type de film.
Voici ce que Move-On écrivait après la projection de "Heureux comme Lazzaro".
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