En attendant Bojangles


La 4° de couverture de ce bouquin indique « Olivier Bourdeaut a 35 ans. Il a longtemps hésité avant de se mettre à écrire, se sentant tout petit devant sa bibliothèque… »


| Publié le Mardi 24 Mai 2016 | Move-On Magazine |

Heureusement qu’il n’a pas attendu encore plus longtemps ; nous aurions été privés du plaisir délicat, profond comme une danse intime, poétique, que nous procure la lecture de ce livre. Un roman ? Mais aussi un conte qui doit rétablir les proportions entre la taille de son auteur et celle de sa bibliothèque.

Il est vain de chercher à résumer un film, un livre. Ceci est encore plus vrai à propos d’En attendant Bojangles qui, comme tous les grands livres, vaut surtout par l’univers qu’il crée, par ce qu’il renferme et dégage, mouvement de la danse, de l’esprit, mouvements des voix qui se mêlent , de l’inventivité de la langue, danse de la tristesse et de la joie, poésie…

De cette harmonie de mouvements qui tissent un récit, celui de la vie, tirer peut-être deux phrases « J’allais pouvoir répondre à une question que je me posais tout le temps. Comment font les autres enfants pour vivre sans mes parents ? »

En attendant Bojangles fait partie de ces livres qui vous désaltèrent comme une source au cœur de la soif.




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