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« « To bond » en anglais signifie « s’attacher à » ou encore « nouer des liens avec » ce qui renvoie explicitement à différents degrés de lecture jouant directement sur le glissement subversif des sens propre et figuré. »
Voici qui ouvre sur une autre lecture de James Bond !
Magali Croset-Calisto continue d’ouvrir son chemin personnel et professionnel entre plaisirs et culture, entre découverte de soi et des autres, créant ainsi de nouveaux liens avec elle-même, avec le monde et avec ses lecteurs.
Le bondage ?
« C’est le fait de ligoter un(e) partenaire consentant(e) dans le but de restreindre sa liberté de mouvements par un savant nouage de cordes à des fins sensitives (plaisir, douleur…) mais pas que. » Le bondage est aussi un art.
L’auteur met son érudition au service de l’étude d’un plaisir élaboré, transgressivement codifié, qui renvoie à l’art, à l’Histoire, à la religion…au langage car, comme le langage, le bondage permet de tisser des liens. Magali Croset-Calisto passe en revue les figures du bondage comme on le ferait pour les figures de style.
Et à y réfléchir, l’écriture et la lecture ne relèveraient – elles pas, elles aussi d’une forme de bondage, tissant de drôles de liens entre l’écrivain et le lecteur ?
Car tout est jeu dans la vie, dans le rapport à soi et aux autres, jeu, lien, maîtrise ou non de la distance à soi et à l’autre. Le bondage serait un jeu sans perdant.
Et Magali Croset- Calisto de citer Serge Tisseron, idéalement nommé pour parler de liens. Pour le psychanalyste, l’extimité est ce mouvement qui pousse chacun à mettre en avant une partie de sa vie intime, autant physique que psychique.
Nous sommes ainsi tous adeptes du bondage comme Monsieur Jourdain fait de la prose sans le savoir dans la mesure où nous sommes liés aux et par les réseaux sociaux.
Le bondage érotique, lui, révèle et inverse sa relation à soi et aux autres car « Le maître n’est jamais celui qu’on croit. Le maître est en état de dépendance totale par rapport à son esclave. » (Vanessa Duries. Le lien)
Au fond, le bondage ne consisterait-il pas à attacher, à nouer, à entraver, à resserrer les liens physiques pour déplacer les liens psychiques et jouir de ce paradoxe : une entrave qui crée du mouvement ?
Décidément, la vie est un jeu. Magali Croset – Calisto en étudie les règles et y joue avec plaisir, conviant ses lecteurs à partager cette dimension ludique, érotique et érudite à la fois.
« Le bondage relie, retient et révèle. »
Voici qui ouvre sur une autre lecture de James Bond !
Magali Croset-Calisto continue d’ouvrir son chemin personnel et professionnel entre plaisirs et culture, entre découverte de soi et des autres, créant ainsi de nouveaux liens avec elle-même, avec le monde et avec ses lecteurs.
Le bondage ?
« C’est le fait de ligoter un(e) partenaire consentant(e) dans le but de restreindre sa liberté de mouvements par un savant nouage de cordes à des fins sensitives (plaisir, douleur…) mais pas que. » Le bondage est aussi un art.
L’auteur met son érudition au service de l’étude d’un plaisir élaboré, transgressivement codifié, qui renvoie à l’art, à l’Histoire, à la religion…au langage car, comme le langage, le bondage permet de tisser des liens. Magali Croset-Calisto passe en revue les figures du bondage comme on le ferait pour les figures de style.
Et à y réfléchir, l’écriture et la lecture ne relèveraient – elles pas, elles aussi d’une forme de bondage, tissant de drôles de liens entre l’écrivain et le lecteur ?
Car tout est jeu dans la vie, dans le rapport à soi et aux autres, jeu, lien, maîtrise ou non de la distance à soi et à l’autre. Le bondage serait un jeu sans perdant.
Et Magali Croset- Calisto de citer Serge Tisseron, idéalement nommé pour parler de liens. Pour le psychanalyste, l’extimité est ce mouvement qui pousse chacun à mettre en avant une partie de sa vie intime, autant physique que psychique.
Nous sommes ainsi tous adeptes du bondage comme Monsieur Jourdain fait de la prose sans le savoir dans la mesure où nous sommes liés aux et par les réseaux sociaux.
Le bondage érotique, lui, révèle et inverse sa relation à soi et aux autres car « Le maître n’est jamais celui qu’on croit. Le maître est en état de dépendance totale par rapport à son esclave. » (Vanessa Duries. Le lien)
Au fond, le bondage ne consisterait-il pas à attacher, à nouer, à entraver, à resserrer les liens physiques pour déplacer les liens psychiques et jouir de ce paradoxe : une entrave qui crée du mouvement ?
Décidément, la vie est un jeu. Magali Croset – Calisto en étudie les règles et y joue avec plaisir, conviant ses lecteurs à partager cette dimension ludique, érotique et érudite à la fois.
« Le bondage relie, retient et révèle. »