A l’occasion de la sortie de son dernier album, Bertrand Belin déclarait à la radio qu’il avait composé Persona dans l’urgence. Suivait une chanson interprétée posément, calmement.
Une plaisanterie ? Un « effet d’artiste » ?
Non, cette urgence relève de la nécessité, de cette motivation intérieure qui émerge en bousculant le quotidien, cette croûte terrestre, pour laisser s’exprimer le magma personnel.
Ce jaillissement déraisonnable car poétique est urgence, qui traite de la trace qu’on laisse, du sens de la vie, de la vanité de la victoire. On pense, à l’écouter, à L’homme qui marche de Giacometti, à une tentative d’élévation entre l’unicité, l’hapax et la banalisation.
Bertrand Belin nous invite à cette conscience extrême qui voit au-delà et à travers et nous élève au-dessus des conditionnements, des embrigadements.
« Voilà ce qu’on peut dire de vivre »
« Songeant au sommeil mathématique des grues
Je chéris ton cœur
Adoré »
Persona, c’est le masque, la présence et l’absence, la personne visible, cachée, absente ; cette vision exacerbée.
Une plaisanterie ? Un « effet d’artiste » ?
Non, cette urgence relève de la nécessité, de cette motivation intérieure qui émerge en bousculant le quotidien, cette croûte terrestre, pour laisser s’exprimer le magma personnel.
Ce jaillissement déraisonnable car poétique est urgence, qui traite de la trace qu’on laisse, du sens de la vie, de la vanité de la victoire. On pense, à l’écouter, à L’homme qui marche de Giacometti, à une tentative d’élévation entre l’unicité, l’hapax et la banalisation.
Bertrand Belin nous invite à cette conscience extrême qui voit au-delà et à travers et nous élève au-dessus des conditionnements, des embrigadements.
« Voilà ce qu’on peut dire de vivre »
« Songeant au sommeil mathématique des grues
Je chéris ton cœur
Adoré »
Persona, c’est le masque, la présence et l’absence, la personne visible, cachée, absente ; cette vision exacerbée.
Articles similaires...
-
Attention les feuilles festival ! ALEX BEAUPAIN prochainement au Quai des Arts
-
Avec "Aswât" Djazia Satour chante la couleur du passé, de l'amour, de l'exil
-
Joseph Paleni, l’Auditorium de Seynod, un choix de vie
-
Rosemary Standley et Dom La Nena, deux drôles d’oiseaux sur le même fil musical
-
Le Cri Sélectif, chorale alternative dans la continuité