Nous apprenons la disparition d’Ettore Scola, un monument de tendresse et d’humanisme et d’humour du cinéma italien et international.

Scola nous avait fait la gentillesse de venir à Annecy en septembre dernier pour la 35° édition du Festival du Cinéma Italien.

A  cette occasion, Move On avait écrit "Le Président d’Honneur du jury, Ettore Scola , ovationné par le public, nous a fait ses adieux. Pas un au revoir mais des adieux, après nous avoir révélé que Sergio Leone avec lequel il s’était trouvé il y a longtemps au château de Menthon aurait aimé mourir dans ces parages mêlant tristesse et joie. Une sorte de déclaration d’amour en quelque sorte au soir de sa vie, sous couvert de citation … "

Move-On vous souhaite une année 2016 beaucoup plus contrepétante que 2015 ne fut pétaradante, une année de liberté créatrice, de culture, d’épanouissement, d’échanges et d’espoir avant de basculer dans l’année 2017 habitée par une nouvelle érection élection présidentielle qui devrait concentrer toutes les forces vives afin de propulser la France vers un avenir meilleur.

Une année empreinte de mordant !
 

Pas une pièce, non, mais une sorte de récital, un hymne cru à la vie dans lequel s’entrecroisent, s’entremêlent musique jouée sur scène et voix de Jean-Quentin Châtelain qui prend tour à tour des accents de Léo Ferré, de Bashung pour emporter le public dans une transe.
Au commencement était le Verbe…présent tout du long avec le texte de Peter Turrini pour faire vivre et vibrer jusqu’à l’explosion en une volonté effrénée de vivre à l’approche du terme. La salle de création de Bonlieu devient salle d’accouchement, de naissance.

Move-On avait rencontré Claude Brozzoni au tout début des répétitions et quelques jours avant cette première. La pièce prend maintenant son envol.

Bon vent !