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_ Ça t’a plu ?
_ Oui. Il a plu des sons, des atomes, de la lumière.
_ Alors ça t’a plu ?
_ Grave ! Grave comme la contrebasse par moments qui te fait vibrer totalement. Tu es pris dans un tissu de vibrations de toutes sortes qui projette des images, des sons dont tu finis par faire partie sans plus très bien savoir si tu es à l’intérieur ou à l’extérieur. Le dépaysement te permet de te repayser dans une autre perception. Ça t’emporte tellement que tu peux fermer les yeux. C’est de la musique qui se voit même les yeux fermés. « L’énergie crée la forme » comme le dit Nicolas Darrot exposé à l’Abbaye d’Annecy-le-Vieux. La forme se perçoit avec tout le corps, elle t’emporte.
On a parfois l’impression d’assister à une répétition de création du monde avec tentatives d’organisation au milieu de forces incontrôlées ; des tentatives d’apparition de la géométrie, du temps, une tentative d’élaboration d’une géométrie vibratoire entre l’Homme et l’Univers.
_ C’est intello ?
_ Oui et non. Oui parce qu’il y a une conception complexe de la réalité, non parce que tu prends tout dans le ventre, dans le corps, dans les oreilles, dans les yeux. C’est concret, palpable au point qu’on ne sait plus très bien si les sons nous touchent ou si nous les touchons, si le musicien joue de la contrebasse ou si l’instrument joue du musicien.
_ Un spectacle bizarre ?
_ Et pourtant il tourne ! Même en 33 tours.
_ Pas un peu hermétique, ta critique ?
_ La plupart des critiques te racontent l’histoire, le scénario, le pitch, le teaser…un peu comme dans le sketch de Gad El Maleh où la photo te montre à l’avance « Qu’est-ce que c’est que tu vas manger » ou dans ce dessin de Sempé où une jeune femme accueille une classe à l’entrée d’un musée en annonçant aux enfants « Je vais vous montrer ce que vous allez voir. »
Il vaut mieux laisser place au rêve et à l’imagination, non ?
_ Oui. Il a plu des sons, des atomes, de la lumière.
_ Alors ça t’a plu ?
_ Grave ! Grave comme la contrebasse par moments qui te fait vibrer totalement. Tu es pris dans un tissu de vibrations de toutes sortes qui projette des images, des sons dont tu finis par faire partie sans plus très bien savoir si tu es à l’intérieur ou à l’extérieur. Le dépaysement te permet de te repayser dans une autre perception. Ça t’emporte tellement que tu peux fermer les yeux. C’est de la musique qui se voit même les yeux fermés. « L’énergie crée la forme » comme le dit Nicolas Darrot exposé à l’Abbaye d’Annecy-le-Vieux. La forme se perçoit avec tout le corps, elle t’emporte.
On a parfois l’impression d’assister à une répétition de création du monde avec tentatives d’organisation au milieu de forces incontrôlées ; des tentatives d’apparition de la géométrie, du temps, une tentative d’élaboration d’une géométrie vibratoire entre l’Homme et l’Univers.
_ C’est intello ?
_ Oui et non. Oui parce qu’il y a une conception complexe de la réalité, non parce que tu prends tout dans le ventre, dans le corps, dans les oreilles, dans les yeux. C’est concret, palpable au point qu’on ne sait plus très bien si les sons nous touchent ou si nous les touchons, si le musicien joue de la contrebasse ou si l’instrument joue du musicien.
_ Un spectacle bizarre ?
_ Et pourtant il tourne ! Même en 33 tours.
_ Pas un peu hermétique, ta critique ?
_ La plupart des critiques te racontent l’histoire, le scénario, le pitch, le teaser…un peu comme dans le sketch de Gad El Maleh où la photo te montre à l’avance « Qu’est-ce que c’est que tu vas manger » ou dans ce dessin de Sempé où une jeune femme accueille une classe à l’entrée d’un musée en annonçant aux enfants « Je vais vous montrer ce que vous allez voir. »
Il vaut mieux laisser place au rêve et à l’imagination, non ?