La voix de Rosemary Standley vibre, se fait profonde ou bien travaillée comme une lame d’acier, tranchante, brillante, damassée. Le violoncelle et la voix de Dom La Nena l’enveloppent, le tout sans aucun effet inutile, dans une nécessité évidente, dépouillée de toute surcharge mais qui inclut l’humour, le jeu et, bien sûr, la poésie.
Un enchantement de pureté, de naturel expressif qui touche le public au plus profond, redevenu enfant/adulte le temps d’une veillée.
Ce plaisir des voix qui ne sont pas forcées, qui ne recherchent pas l’effet !
Comme une invitation à partager une histoire qui ne se résume pas à une narration mais serait l’histoire de chacun.
De la conjonction des corps, des instruments et des intentions naît le rythme, cependant que la sonnerie d’un insupportable portable tentait vainement de nous faire revenir au quotidien.
Et la chanson évoquant cette femme qui va bientôt mourir, qui décide de se débarrasser de tous ses biens, de ses peurs, de son patron, de son mari et de sa belle-mère pour partir plus légère…un peu, peut-être comme la réforme des retraites contre laquelle on défilait devant Bonlieu – retraite aux flambeaux- juste avant le concert !
« Bisogna morire »
Un enchantement de pureté, de naturel expressif qui touche le public au plus profond, redevenu enfant/adulte le temps d’une veillée.
Ce plaisir des voix qui ne sont pas forcées, qui ne recherchent pas l’effet !
Comme une invitation à partager une histoire qui ne se résume pas à une narration mais serait l’histoire de chacun.
De la conjonction des corps, des instruments et des intentions naît le rythme, cependant que la sonnerie d’un insupportable portable tentait vainement de nous faire revenir au quotidien.
Et la chanson évoquant cette femme qui va bientôt mourir, qui décide de se débarrasser de tous ses biens, de ses peurs, de son patron, de son mari et de sa belle-mère pour partir plus légère…un peu, peut-être comme la réforme des retraites contre laquelle on défilait devant Bonlieu – retraite aux flambeaux- juste avant le concert !
« Bisogna morire »

Retraite aux flambeaux

Sans fil. Dessin de Franz Schimpl
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