Jessica Chastain dans Miss Sloane. KERRY HAYES / 2016 EUROPACORP - FRANCE 2 CINÉMA
Certains prétendent que Miss Sloane aurait été réalisé dans le seul but de permettre à Jessica Chastain de décrocher un Oscar. Qu’elle n’a pas eu.
Reste le film.
Jeu de dupes, information, désinformation, slalom avec la légalité, croche-pieds, coups de théâtre, cynisme, flirt du style « Je te like, moi non plus » avec la morale…Miss Sloane fait froid dans le dos.
Jusqu’à la chute, on ne sait pas qui manipule qui.
Il est question de lobbying mais le propos dépasse ce cadre professionnel et pose, au-delà d’un scénario bien huilé, des questions d’ordre philosophique. Nous sommes ce que nous faisons et dans le même temps, ce que nous faisons nous fait.
D’entrée de jeu le rythme saisit le spectateur : on sent que ça ne va pas rigoler. Un petit creux ensuite, masqué par un montage énergique (trop ?), mais l’intrigue se resserre bientôt, devient plus dense et le film prend son véritable sens.
Chapeau, Miss Sloane !
Reste le film.
Jeu de dupes, information, désinformation, slalom avec la légalité, croche-pieds, coups de théâtre, cynisme, flirt du style « Je te like, moi non plus » avec la morale…Miss Sloane fait froid dans le dos.
Jusqu’à la chute, on ne sait pas qui manipule qui.
Il est question de lobbying mais le propos dépasse ce cadre professionnel et pose, au-delà d’un scénario bien huilé, des questions d’ordre philosophique. Nous sommes ce que nous faisons et dans le même temps, ce que nous faisons nous fait.
D’entrée de jeu le rythme saisit le spectateur : on sent que ça ne va pas rigoler. Un petit creux ensuite, masqué par un montage énergique (trop ?), mais l’intrigue se resserre bientôt, devient plus dense et le film prend son véritable sens.
Chapeau, Miss Sloane !