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Notre critique sur le film 13 jours et 13 nuits
Film 13 jours et 13 nuits - Lyna Khoudri, Roschdy Zem © Pathé Films
À l'occasion de la Fête du Cinéma du 29 juin au 2 juillet 2025, l'équipe de Move-on Magazine a découvert "13 jours et 13 nuits", un film sorti le 27 juin qui nous plonge au cœur de la chute de Kaboul en août 2021. Adapté du roman autobiographique du commandant Mohamed Bida, le film retrace la périlleuse dernière mission de l'ambassade française lors de la prise de la capitale afghane par les talibans.
Porté par un Roschdy Zem magistral et constamment sous tension, le récit nous tient en haleine du début à la fin. Le film démarre le 15 août 2021, alors que le retrait des troupes américaines d'Afghanistan bat son plein et que Kaboul est prise d'assaut par les talibans. Des milliers de civils tentent désespérément de rallier l'ambassade de France, l'une des dernières en activité.
Piégé avec 400 réfugiés et ses hommes, le commandant Mohamed Bida (surnommé "Mo") négocie un ultime convoi en bus avec les islamistes. S'engage alors une course contre la montre haletante pour atteindre l'aéroport. Dès les premières scènes, alors que l'ambassadeur David Martinon (Nicolas Bridet) se dirige vers l'aéroport en hélicoptère, "Mo" choisit de s'engager dans une dangereuse mission de sauvetage pour exfiltrer un ancien membre des services secrets afghans, activement recherché par les talibans.
Comme le montre le film avec une intensité saisissante, le convoi se heurte à des obstacles table : les talibans particulièrement virulents, barrent les passages. Un face-à-face tendu s’engage, avec "Mo" (Roschdy Zem) un parlementer avec eux. La situation est critique, car les islamistes refusent catégoriquement de laisser passer les civils afghans. Chaque minute gagnée est une victoire dans cette course contre la montre désespérée vers l'aéroport.
Porté par un Roschdy Zem magistral et constamment sous tension, le récit nous tient en haleine du début à la fin. Le film démarre le 15 août 2021, alors que le retrait des troupes américaines d'Afghanistan bat son plein et que Kaboul est prise d'assaut par les talibans. Des milliers de civils tentent désespérément de rallier l'ambassade de France, l'une des dernières en activité.
Piégé avec 400 réfugiés et ses hommes, le commandant Mohamed Bida (surnommé "Mo") négocie un ultime convoi en bus avec les islamistes. S'engage alors une course contre la montre haletante pour atteindre l'aéroport. Dès les premières scènes, alors que l'ambassadeur David Martinon (Nicolas Bridet) se dirige vers l'aéroport en hélicoptère, "Mo" choisit de s'engager dans une dangereuse mission de sauvetage pour exfiltrer un ancien membre des services secrets afghans, activement recherché par les talibans.
Comme le montre le film avec une intensité saisissante, le convoi se heurte à des obstacles table : les talibans particulièrement virulents, barrent les passages. Un face-à-face tendu s’engage, avec "Mo" (Roschdy Zem) un parlementer avec eux. La situation est critique, car les islamistes refusent catégoriquement de laisser passer les civils afghans. Chaque minute gagnée est une victoire dans cette course contre la montre désespérée vers l'aéroport.
Bande annonce du film, 13 jours et 13 nuits
Le réalisateur Martin Bourboulon livre une adaptation cinématographique poignante de l'ouvrage autobiographique de Mohamed Bida, "13 jours, 13 nuits dans l’enfer de Kaboul". Ce film français, intitulé simplement "13 jours, 13 nuits", plonge les spectateurs au cœur des événements dramatiques d'août 2021 lors de la chute de Kaboul.
Le long-métrage retrace l'incroyable opération d'exfiltration de centaines de personnes depuis l'ambassade de France en Afghanistan, offrant un témoignage saisissant de courage et de résilience face au chaos.
L'espoir d'une évacuation rapide par les airs s'évanouit brutalement. L'arrivée des hélicoptères américains, tant attendus pour exfiltrer le personnel et les civils, a été de très courte durée. À peine apparus dans le ciel de Kaboul, ils essuient des tirs nourris, transformant la mission de sauvetage en un péril immédiat.
Contraints de faire demi-tour et de chercher refuge, les appareils ont disparu, laissant derrière eux une réalité glaçante : l'option aérienne est désormais compromise.
Face à cette impasse critique, une nouvelle stratégie s'impose de toute urgence. Pour le commandant Mohamed Bida, surnommé "Mo" (incarné par Roschdy Zem), cette déconfiture aérienne marque le début d'un compte à rebours infernal.
La seule solution viable passe désormais par la voie terrestre : évacuer un nombre considérable de personnes par bus, à travers une ville tombée aux mains des Talibans. C'est dans ce contexte de tension extrême et d'incertitude totale que "Mo" doit improviser, orchestrer un convoi et s'engage dans une course contre la montre désespérée pour arracher le maximum de vies à l'enfer de Kaboul.
Le véritable défi commence alors : négocier avec l'ennemi, coordonner des centaines d'individus paniqués et tracer un chemin sûr vers l'aéroport, avant qu'il ne soit trop tard.
Au cœur de ce thriller tendu, Eva (Lyna Lkoudri) s’impose dans un rôle central : celui d’une négociatrice chargée de gérer des situations à la frontière de la diplomatie et de la survie. Incarnée avec justesse et intensité, son personnage incarne à lui seul la complexité morale et émotionnelle du film. Face à l’urgence, à l’effondrement d’un État, et à la montée d’un régime oppressif, elle tente de maintenir le dialogue, de préserver des vies, et parfois, de sauver l’impossible.
Et Sidse Babett Knudsen, incarne Kate, une diplomate chevronnée confrontée à l'effondrement brutal d’un ordre établi. Dans un contexte de crise extrême, elle fait preuve de sang-froid et de lucidité, tentant de concilier devoir professionnel et dilemmes moraux. Son personnage, à la fois solide et vulnérable, incarne la voix de la raison dans un monde en plein chaos. Kate agit dans l’ombre, là où chaque mot peut sauver ou condamner. Une performance subtile, marquée par la retenue et la tension.
Le long-métrage retrace l'incroyable opération d'exfiltration de centaines de personnes depuis l'ambassade de France en Afghanistan, offrant un témoignage saisissant de courage et de résilience face au chaos.
L'espoir d'une évacuation rapide par les airs s'évanouit brutalement. L'arrivée des hélicoptères américains, tant attendus pour exfiltrer le personnel et les civils, a été de très courte durée. À peine apparus dans le ciel de Kaboul, ils essuient des tirs nourris, transformant la mission de sauvetage en un péril immédiat.
Contraints de faire demi-tour et de chercher refuge, les appareils ont disparu, laissant derrière eux une réalité glaçante : l'option aérienne est désormais compromise.
Face à cette impasse critique, une nouvelle stratégie s'impose de toute urgence. Pour le commandant Mohamed Bida, surnommé "Mo" (incarné par Roschdy Zem), cette déconfiture aérienne marque le début d'un compte à rebours infernal.
La seule solution viable passe désormais par la voie terrestre : évacuer un nombre considérable de personnes par bus, à travers une ville tombée aux mains des Talibans. C'est dans ce contexte de tension extrême et d'incertitude totale que "Mo" doit improviser, orchestrer un convoi et s'engage dans une course contre la montre désespérée pour arracher le maximum de vies à l'enfer de Kaboul.
Le véritable défi commence alors : négocier avec l'ennemi, coordonner des centaines d'individus paniqués et tracer un chemin sûr vers l'aéroport, avant qu'il ne soit trop tard.
Au cœur de ce thriller tendu, Eva (Lyna Lkoudri) s’impose dans un rôle central : celui d’une négociatrice chargée de gérer des situations à la frontière de la diplomatie et de la survie. Incarnée avec justesse et intensité, son personnage incarne à lui seul la complexité morale et émotionnelle du film. Face à l’urgence, à l’effondrement d’un État, et à la montée d’un régime oppressif, elle tente de maintenir le dialogue, de préserver des vies, et parfois, de sauver l’impossible.
Et Sidse Babett Knudsen, incarne Kate, une diplomate chevronnée confrontée à l'effondrement brutal d’un ordre établi. Dans un contexte de crise extrême, elle fait preuve de sang-froid et de lucidité, tentant de concilier devoir professionnel et dilemmes moraux. Son personnage, à la fois solide et vulnérable, incarne la voix de la raison dans un monde en plein chaos. Kate agit dans l’ombre, là où chaque mot peut sauver ou condamner. Une performance subtile, marquée par la retenue et la tension.
Les avis sur le film 13 jours et 13 nuits
Film 13 jours et 13 nuits - Roschdy Zem - © Pathé Films
micdon0616, Publiée le 29 juin 2025
Isabelle E.C.,Publiée le 29 juin 2025
J'ai été très agréablement surpris par ce film qui s'inspire de faits réels, ceux où en 2021 les américains décident de se retirer d'Afghanistan laissant le pays aux mains des Talibans, islamistes radicaux, guerriers misogynes sans scrupule, réduisant les femmes au rang d'esclaves voilés, menaçant de mort toute prise de parole. Ce film sans concession fait une critique fine et au vitriol de ces Talibans avec en toile de fond l'évacuation de l'ambassage de France dont les personnes enfermées à l'intérieur doivent quitter les lieux pour regagner l'aéroport, voyage de tous les dangers. La tension du film est permanente. Nous sommes pris dans ce voyage, saisis par l'absurdité des situations . On découvre, effarés, ces personnages de guerrier qui se revendiquent de dieu et tuent sous n'importe quel prétexte, mentent comme ils respirent, piquent des colères irrationnelles et justifient leur ignominie au nom du soit disant manque de pureté. On sort du film secoué. Un film qui fait réfléchir.
Isabelle E.C.,Publiée le 29 juin 2025
Bouleversant, violent, intense et prenant ce film de guerre français basé sur une histoire vraie m’a cloué à mon siège en me faisant partager des sentiments d’injustice et de peur. Plusieurs histoires parallèles, un drame historique, des figures qui s’en détachent, dont un hero, une journaliste, une interprète, des artistes, un service de sécurité d’ambassade, des GI et des talibans. Une mise en perspective de la responsabilité que nous avons tous en tant qu’être humain, responsabilité vis à vis de nos proches mais aussi vis à vis d’inconnus. Une plongée dans l’absurdité de la guerre.
Film 13 jours et 13 nuits - Affiche Officielle © Pathé Films
Synopsis du film 13 jours et 13 nuits
Kaboul, 15 août 2021. Alors que les derniers soldats américains quittent précipitamment le pays, la capitale afghane sombre dans le chaos. Les Talibans, plus organisés et déterminés que jamais, entrent dans la ville sans rencontrer de réelle résistance.
En quelques heures, les institutions s’effondrent, les rues se vident, et l’aéroport devient le dernier point d’espoir pour des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants cherchant désespérément à fuir.
Au cœur de cette tourmente, le commandant Mohamed Bida, officier chevronné de l’armée française, dirige la sécurité de l’ambassade de France, désormais transformée en forteresse.
Avec une poignée de soldats et de diplomates, Bida tente de maintenir l’ordre au milieu de l’effondrement général. Les communications sont coupées, les moyens sont limités, et le temps joue contre eux.
À ses côtés se trouve Eva Rahimi, une jeune traductrice franco-afghane, tiraillée entre deux cultures, deux patries. Pour elle, cette crise est personnelle : sa famille est encore en ville, menacée par l’arrivée imminente des Talibans. Forte, intelligente et déterminée, Eva devient rapidement un lien crucial entre les Français et les chefs talibans qui prennent le contrôle de la ville. Face à l’abandon des alliés et au silence des autorités internationales, Bida n’a d’autre choix que d’ouvrir une négociation risquée avec les Talibans pour obtenir un couloir humanitaire temporaire vers l’aéroport. Mais les conditions imposées sont brutales, l’issue incertaine.
Ce qui commence alors, c’est une course contre la montre, dans une ville au bord de l’effondrement. Trahisons, tensions internes, dilemmes moraux et attaques sporadiques rythment cette mission de la dernière chance. Chaque minute compte, chaque décision peut coûter des vies.
Entre thriller géopolitique et drame humain, le film explore le courage, la loyauté, et la résilience de ceux qui refusent d’abandonner. Dans un monde qui s’écroule, certains choisissent encore de se battre pour l’honneur, la justice… et l’espoir.
En quelques heures, les institutions s’effondrent, les rues se vident, et l’aéroport devient le dernier point d’espoir pour des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants cherchant désespérément à fuir.
Au cœur de cette tourmente, le commandant Mohamed Bida, officier chevronné de l’armée française, dirige la sécurité de l’ambassade de France, désormais transformée en forteresse.
Avec une poignée de soldats et de diplomates, Bida tente de maintenir l’ordre au milieu de l’effondrement général. Les communications sont coupées, les moyens sont limités, et le temps joue contre eux.
À ses côtés se trouve Eva Rahimi, une jeune traductrice franco-afghane, tiraillée entre deux cultures, deux patries. Pour elle, cette crise est personnelle : sa famille est encore en ville, menacée par l’arrivée imminente des Talibans. Forte, intelligente et déterminée, Eva devient rapidement un lien crucial entre les Français et les chefs talibans qui prennent le contrôle de la ville. Face à l’abandon des alliés et au silence des autorités internationales, Bida n’a d’autre choix que d’ouvrir une négociation risquée avec les Talibans pour obtenir un couloir humanitaire temporaire vers l’aéroport. Mais les conditions imposées sont brutales, l’issue incertaine.
Ce qui commence alors, c’est une course contre la montre, dans une ville au bord de l’effondrement. Trahisons, tensions internes, dilemmes moraux et attaques sporadiques rythment cette mission de la dernière chance. Chaque minute compte, chaque décision peut coûter des vies.
Entre thriller géopolitique et drame humain, le film explore le courage, la loyauté, et la résilience de ceux qui refusent d’abandonner. Dans un monde qui s’écroule, certains choisissent encore de se battre pour l’honneur, la justice… et l’espoir.
Film 13 jours et 13 nuits - Sidse Babett Knudsen © Pathé Films
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