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Sur un texte de Jean-Paul Curnier, Thierry Bédard propose un spectacle décapant.
Le public ne rit pas sous cape, ne rit même pas du tout à cette dénonciation acérée du rire omnivore qui bouffe les médias, bouffe nos vies, nous consomme et nous consume sous le masque de la liberté d’expression, la liberté d’être libre parce qu’on rit de soi, de tout, de sa situation, de ses échecs, de sa honte, de son asservissement à un système qui se rit de tout et de tous.
Rire mécanique , automatique qui n’a prise sur rien, qui tourne à vide comme la mastication incessante de cette spectatrice dont le chewing-gum avait perdu depuis bien longtemps toute trace d’un goût quelconque.
Libérez les hamsters !
Un spectacle qui gratte, qui démange…et qui fait du bien.
Le public ne rit pas sous cape, ne rit même pas du tout à cette dénonciation acérée du rire omnivore qui bouffe les médias, bouffe nos vies, nous consomme et nous consume sous le masque de la liberté d’expression, la liberté d’être libre parce qu’on rit de soi, de tout, de sa situation, de ses échecs, de sa honte, de son asservissement à un système qui se rit de tout et de tous.
Rire mécanique , automatique qui n’a prise sur rien, qui tourne à vide comme la mastication incessante de cette spectatrice dont le chewing-gum avait perdu depuis bien longtemps toute trace d’un goût quelconque.
Libérez les hamsters !
Un spectacle qui gratte, qui démange…et qui fait du bien.